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Dernière mise à jour le · 7 min

Résumé de l’article
S'associer entre auto-entrepreneur permet de combiner compétences et ressources pour développer son activité.
Plusieurs solutions légales existent, comme le contrat de partenariat, le GIE, la SEP ou la sous-traitance.
Cette collaboration peut réduire les coûts, élargir l'offre de services et renforcer la visibilité commerciale.
Il est essentiel de définir un cadre clair pour préserver l'autonomie de chaque entrepreneur.
Des risques juridiques et fiscaux, comme la requalification en société de fait, peuvent survenir sans précautions.
S’associer entre auto-entrepreneurs peut sembler être la solution idéale lorsque vous cherchez à combiner vos compétences ou à développer votre activité plus vite. Mais est-ce vraiment un bon choix pour votre entreprise ? Vous vous demandez peut-être si cette collaboration peut vous faire gagner du temps, réduire vos coûts ou au contraire créer des complications juridiques.
Dans cet article, vous découvrirez ce que cette association peut réellement vous apporter, mais aussi les risques à connaître avant de vous lancer.
Il est tout à fait possible de s’associer entre auto-entrepreneurs pour bénéficier de compétences complémentaires, à condition d’utiliser des solutions adaptées pour collaborer légalement. Contrat de partenariat, sous-traitance, GIE ou SEP permettent de travailler ensemble sans créer de structure commune.
En revanche, il est important de rappeler que la micro-entreprise est un statut individuel : il n’est donc pas possible de créer une seule micro-entreprise à plusieurs ou de s’associer juridiquement comme dans une SARL ou une SAS.
S’associer entre auto-entrepreneurs peut répondre à un besoin de collaboration et de complémentarité dans votre activité. Travailler avec d’autres professionnels permet de partager des expériences, de s’inspirer mutuellement et de rester motivé dans un environnement souvent solitaire.
Il ne s’agit pas forcément d’une association juridique stricte : le coworking permet, par exemple, de bénéficier d’un environnement collaboratif sans partager de clients ou de contrats, tout en restant indépendant.
S’associer entre auto-entrepreneurs, c’est avant tout multiplier les opportunités, partager les charges et bénéficier d’un soutien dans un parcours qui peut être solitaire. Cela ouvre la porte à plus de flexibilité et à un développement plus rapide de votre activité.
Pour s’associer en micro-entreprise, il est indispensable de prendre des précautions particulières et de rester dans un cadre légal bien défini. Heureusement, plusieurs solutions existent pour que vous exerciez votre activité auprès d’autres auto-entrepreneurs dans un milieu plus formel. Elles sont également valables si vous ne souhaitez pas modifier votre statut juridique.
Le contrat de partenariat commercial développe votre activité commerciale. Ainsi, vous avez la possibilité de collaborer de manière continue et bénéficier des compétences de votre partenaire commercial. Chaque entrepreneur garde son indépendance et n’est soumis à aucun lien de subordination avec ses collaborateurs. Cependant, ils auront un but commun.
Cela offre un cadre sécurisé pour travailler ensemble sans créer de structure juridique complexe. De nombreux points doivent être abordés, parmi lesquels :
Les prestations proposées
Les tarifs pratiqués
La facturation
Le GIE permet de mutualiser les compétences et les dépenses pour proposer une offre commune. Chaque associé conserve les avantages du régime micro-entreprise et peut continuer à gérer son activité de manière indépendante.
Les règles de fonctionnement sont définies dans un contrat constitutif, ce qui assure un cadre clair pour la collaboration. Attention, le GIE engage la responsabilité solidaire des membres pour les dettes du groupement.
La sous-traitance permet de confier une partie du travail que vous effectuez à une autre personne travaillant pour votre compte. Un contrat de sous-traitance de prestation de services en bonne et due forme doit être signé, précisant les droits et obligations des entrepreneurs.
La SCM est une forme juridique atypique qui s’adresse à tout auto-entrepreneur exerçant une activité libérale. Elle permet aux associés de mettre en commun les moyens nécessaires à la réalisation de leur activité, sans exercer d’activité commerciale propre.
La SEP une solution très souple, surtout pour répondre à des appels d’offres ou combiner savoir-faire. Elle n’a pas de personnalité juridique : il s’agit simplement d’un contrat de coopération. Les formalités sont limitées, il n’y a pas de capital social minimum, et chaque associé conserve son indépendance.
Bien que ce ne soit pas une association juridique, le coworking permet d'échanger avec d’autres micro-entrepreneurs sans obligation d’engagement. Les espaces de coworking facilitent les collaborations informelles et peuvent aboutir à des partenariats plus structurés.
S’associer entre auto-entrepreneurs peut offrir de réelles opportunités de développement, à condition d’établir un cadre clair dès le départ. Voici les principaux avantages de cette démarche :
Proposer une offre plus complète : en regroupant leurs compétences, plusieurs auto-entrepreneurs peuvent offrir à leurs clients des services plus larges et cohérents. Cette complémentarité permet de répondre à des projets plus ambitieux et à des besoins variés.
Renforcer leur position sur le marché : une collaboration bien structurée peut accroître la visibilité et l’attractivité commerciale de chacun. En travaillant ensemble, les entrepreneurs peuvent se démarquer de la concurrence et accéder à des contrats qu’ils n’auraient pas pu assumer seuls.
Réduire certaines charges : partager un local, du matériel ou des dépenses liées au fonctionnement permet d’alléger les coûts. Cet aspect est particulièrement intéressant pour les professionnels souhaitant développer leur activité tout en maîtrisant leur budget.
Pour tirer pleinement parti de ces avantages, il reste important de définir précisément les modalités de la collaboration :
chaque entrepreneur doit conserver sa liberté de décision ;
aucun lien de subordination ne doit exister ;
les règles de facturation doivent être clairement définies.
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S’associer entre auto-entrepreneurs peut sembler simple, mais cette démarche comporte plusieurs risques qu’il est essentiel d’anticiper. Sans cadre juridique strict, une collaboration mal définie peut rapidement être interprétée par l’administration comme une véritable société… avec toutes les conséquences que cela implique.
Lorsque deux auto-entrepreneurs travaillent ensemble de manière régulière, partagent des missions ou présentent leurs prestations comme une offre commune, l’administration peut considérer qu’ils fonctionnent comme une société non déclarée.
En cas de requalification, les autorités peuvent exiger le paiement des cotisations et impôts correspondant à une société, et appliquer la solidarité entre les associés pour les dettes éventuelles. Cette situation oblige souvent les entrepreneurs à régulariser leur activité en créant une structure classique (SARL ou SAS).
Le risque de fraude fiscale apparaît dès lors que l’administration estime que les auto-entrepreneurs ont réparti artificiellement le chiffre d’affaires pour rester dans les seuils du régime micro.
Dans une société légalement constituée, les associés ne peuvent pas se répartir librement les factures : toute ventilation artificielle des revenus peut donc être interprétée comme un abus de droit.
Ce type de reproche peut entraîner des redressements fiscaux, des pénalités et un recalcul des cotisations qui auraient dû être versées dans un cadre sociétaire.
Si l’administration considère que la collaboration équivaut à une société de fait, chaque entrepreneur peut devenir solidairement responsable des dettes générées par l’activité commune.
Autrement dit, chacun peut être tenu d’assumer seul l’ensemble des dettes, même si elles résultent d’engagements pris par l’autre partie.
Même si la micro-entreprise est un statut strictement individuel, votre conjoint peut tout à fait participer à votre activité… mais pas en tant qu’associé, car une micro-entreprise ne permet pas d’accueillir des parts sociales comme dans une SARL ou une SAS. En revanche, plusieurs statuts encadrés existent pour lui donner un rôle officiel et reconnu : ils n’entraînent pas la création d’une société, mais sécurisent la collaboration au quotidien.
C’est le statut le plus courant. Il permet au conjoint de participer régulièrement à l’activité (gestion administrative, relations clients, aide à la production…) sans être rémunéré. Ce statut ouvre des droits à la retraite et protège en cas de contrôle, puisqu’il officialise son implication.
Il est accessible uniquement si le mariage ou le PACS est établi, et si l’auto-entrepreneur exerce en nom propre.
Votre conjoint peut être embauché comme n’importe quel salarié, avec un contrat de travail et une rémunération. Cette solution offre une protection sociale complète, mais implique de déclarer un salaire et de payer des cotisations, ce qui augmente les charges.
Si vous souhaitez réellement vous associer, il faut changer de structure et passer en SARL, SAS ou EURL transformée en SARL. Le conjoint devient alors associé en détenant des parts sociales. Cette option est pertinente si l’activité devient importante ou si vous voulez construire un projet commun pérenne.
Tout dépend du rôle du conjoint et de la vision à long terme :
Vous souhaitez une aide régulière et encadrée ? Le statut de conjoint collaborateur suffit.
Vous voulez une implication rémunérée ? Le statut de conjoint salarié est plus adapté.
Vous envisagez un projet à deux, durable et structuré ? La création d’une société permet enfin une vraie association.
Cette clarification est essentielle, car elle évite les erreurs fréquentes : un conjoint ne peut pas devenir associé en micro-entreprise, mais il existe plusieurs moyens de formaliser et protéger sa participation.
Non, le statut de micro-entrepreneur est individuel et ne permet pas de créer une association formelle.
Deux auto-entrepreneurs peuvent collaborer légalement grâce à un contrat de partenariat, un GIE, une SEP, une SCM, la sous-traitance ou le coworking.

Article écrit par Clementine
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