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Dernière mise à jour le · 6 min

Vous êtes au chômage et ne savez pas par où commencer pour créer votre entreprise ? Le manque de ressources et la peur des démarches complexes peuvent rapidement décourager. Pourtant, des solutions simples existent pour vous accompagner. Découvrez comment transformer cette période en opportunité grâce aux aides financières et à l’accompagnement sur mesure.
Être au chômage ne signifie pas qu’il faut rester inactif. Au contraire, c’est souvent le moment idéal pour réfléchir à une idée d’entreprise, structurer un projet et se lancer. La première étape consiste à définir clairement son idée de création d’entreprise : quel produit ou service proposer ? Quelle sera la clientèle cible ? Une fois ces bases établies, il est essentiel d’élaborer un business plan solide pour convaincre les partenaires financiers, mais aussi pour avoir une vision claire de la rentabilité.
Ensuite, il faudra choisir la structure juridique de votre future entreprise. Cela dépendra de votre projet et de vos objectifs : auto-entrepreneur, SARL, SASU, ou encore EURL ? Chaque statut a ses avantages et ses inconvénients, notamment en termes de charges sociales et de fiscalité.
Enfin, en tant que demandeur d’emploi, vous devez informer France Travail (ex-Pôle Emploi) de votre projet. Cela permettra d’adapter votre accompagnement et de vérifier si vous êtes éligible aux dispositifs spécifiques liés à la création d’entreprise.
Associer chômage et création d’entreprise présente plusieurs atouts. Tout d’abord, en tant que demandeur d’emploi, vous bénéficiez de temps pour structurer votre projet, sans la pression d’un emploi salarié. Cela vous permet de vous consacrer pleinement à votre idée.
De plus, des dispositifs comme l’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise) offrent des exonérations de charges sociales pour les entrepreneurs débutants. Cette aide permet de diminuer les coûts liés au lancement de l’activité, un avantage non négligeable.
Un autre atout est la possibilité de continuer à percevoir vos allocations chômage partiellement ou totalement, selon les modalités de votre activité. Cela constitue une sécurité financière précieuse durant les premiers mois d’activité, souvent marqués par des incertitudes.
Il est tout à fait possible de cumuler le chômage et le statut d’auto-entrepreneur. Ce cumul dépend de vos revenus issus de l’activité. Si vos revenus restent inférieurs à un certain seuil, vous pourrez continuer à percevoir une partie de vos allocations chômage. Ce mécanisme, appelé cumul allocation-chômage et revenus d’activité, vise à inciter les demandeurs d’emploi à se lancer tout en bénéficiant d’un filet de sécurité.
Cependant, il est crucial de bien déclarer vos revenus chaque mois auprès de France Travail et de respecter les règles en vigueur. Un conseiller France Travail peut vous aider à comprendre précisément vos droits et obligations.
En France, des dispositifs variés permettent aux demandeurs d'emploi d'obtenir un soutien financier et un accompagnement adapté pour créer ou reprendre une entreprise. Ces aides favorisent la transition entre le chômage et la création d’entreprise. Voici les principales options :
Le maintien des allocations chômage, via l’ARE, est un choix stratégique pour les entrepreneurs. Tant que vos revenus tirés de la nouvelle activité ne dépassent pas 70% du salaire perçu lors de votre dernier emploi, vous pouvez cumuler les allocations avec vos revenus d’entrepreneur.
L’allocation est recalculée en fonction de vos revenus professionnels :
Montant versé = Allocation ARE - (70% du revenu généré par l’activité). Par exemple, si vous percevez 1 000€ d’ARE et que votre entreprise génère 500€ de revenus, France Travail versera 650€, soit un revenu total de 1 150€.
Si vous préférez recevoir une partie de vos droits chômage sous forme de capital, l’ARCE est une option idéale. Elle correspond à 45% des droits restants à percevoir au titre de l’ARE. Ce capital est versé en deux fois :
Une première moitié dès la validation de la demande.
Une seconde moitié six mois après, sous réserve de la poursuite de l’activité.
Pour bénéficier de l’ARCE, il est nécessaire d’être éligible à l’ACRE. Ce dispositif est particulièrement utile pour couvrir les besoins initiaux de trésorerie ou pour investir dans les outils nécessaires au lancement.
L’ACRE est une exonération partielle ou totale des charges sociales pendant un an. Elle est accessible à tous les demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise, ce qui réduit considérablement les coûts liés au démarrage.
Le dispositif NACRE propose un accompagnement gratuit en trois étapes pour garantir la réussite du projet entrepreneurial :
Aide au montage : finalisation du business plan et structuration du projet.
Soutien au financement : obtention d’un prêt à taux zéro pour compléter le financement.
Accompagnement post-création : suivi pendant trois ans pour aider au développement de l’activité.
💡 À savoir : Depuis 2017, le dispositif NACRE a été partiellement remplacé. Aujourd’hui, chaque région propose son propre programme d’accompagnement destiné aux porteurs de projets de création ou de reprise d’entreprise.
Si vous optez pour le régime de la micro-entreprise, vos allocations sont calculées en fonction de votre chiffre d’affaires, après application d’un abattement forfaitaire pour frais professionnels. Les abattements varient selon l’activité exercée :
29% pour les activités d’achat-revente ou de fourniture de logement.
50% pour les activités artisanales ou commerciales relevant des BIC.
66% pour les activités libérales relevant des BNC.
Vous devez déclarer votre chiffre d’affaires de manière mensuelle ou trimestrielle à France Travail. Celui-ci est ensuite pris en compte pour ajuster le montant de vos allocations. Ce système vous permet de tester votre activité en limitant les risques financiers.
Les prêts d'honneur sont des financements à taux zéro conçus pour soutenir la création d'entreprise. Sans exigence de garantie, ils servent souvent à renforcer l’apport personnel du porteur de projet, rendant ainsi plus facile l’accès à d’autres sources de financement. Des organismes tels qu’Initiative France ou Réseau Entreprendre offrent ce type de prêts aux entrepreneurs présentant un business plan solide.
En complément de ces aides nationales, des dispositifs régionaux ou sectoriels peuvent également être disponibles, adaptés à des projets spécifiques ou à certaines zones géographiques.

Pour déclarer votre création d’entreprise à France Travail, connectez-vous à votre espace personnel ou rendez-vous en agence. Indiquez la date de début d’activité et fournissez les documents requis (extrait Kbis, déclaration d’activité). Continuez à actualiser votre situation chaque mois, en déclarant vos revenus ou votre chiffre d’affaires après abattement si vous êtes micro-entrepreneur.

Article écrit par Clementine
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