Simplifiez votre compta avec un expert-comptable à vos côtés
Se faire accompagner
🎃 Offre Halloween : jusqu’à 3 mois offerts jusqu’au 31/10 ! ⏳ J’en profite

Le Blog de Clementine
Actualités comptables et fiscales, conseils, guides et livres blancs.
Dernière mise à jour le · 5 min

Vous pensez à organiser la transmission de votre patrimoine ? La donation-partage vous permet de répartir vos biens entre vos héritiers dès aujourd’hui, tout en gardant la main sur leur répartition. C’est l’outil idéal pour anticiper les conflits, optimiser la fiscalité et transmettre votre héritage en toute sérénité.
Mais comment ça marche ? Quels sont ses avantages, ses inconvénients et les règles à respecter ? On vous explique tout dans ce guide pour savoir si la donation-partage est la meilleure solution pour votre situation.
La donation-partage est un acte notarié par lequel une personne, appelée donateur, transmet une partie ou la totalité de son patrimoine à ses héritiers présomptifs. Contrairement à une simple donation, la donation-partage fige définitivement la valeur des biens transmis à la date de l’acte. Cela signifie que les biens donnés ne seront pas réévalués au moment de la succession, ce qui protège les bénéficiaires d’éventuelles fluctuations de valeur.
L’objectif principal est d’organiser la transmission de son patrimoine de manière équitable et apaisée. Les bénéficiaires savent exactement ce qu’ils reçoivent, et les éventuelles sources de conflit sont limitées.
Il existe plusieurs formes de donation-partage, adaptées à la composition familiale et aux objectifs patrimoniaux :
La donation par une seule personne : un seul parent transmet de son vivant une partie de son patrimoine à ses héritiers.
La donation-partage conjonctive : les deux parents réalisent ensemble la donation et répartissent des biens communs ou propres à leurs enfants.
La donation-partage aux enfants communs du couple : elle s’adresse exclusivement aux enfants issus de l’union des deux parents.
La donation-partage à un enfant issu d’une autre union : elle permet d’intégrer dans la répartition un enfant qui n’est pas commun aux deux conjoints, souvent afin d’éviter les inégalités entre demi-frères et sœurs.
La donation-partage avec usufruit : le donateur transmet la nue-propriété des biens tout en conservant l’usufruit, c’est-à-dire le droit d’utiliser le bien ou d’en percevoir les revenus.
La donation-partage transgénérationnelle : elle permet d’inclure directement les petits-enfants, sautant ainsi une génération.
Chaque type répond à des objectifs spécifiques, que ce soit simplifier la gestion du patrimoine familial, inclure tous les héritiers ou préparer la transmission en conservant une certaine sécurité financière.
Pour être valable, une donation-partage doit répondre à plusieurs critères stricts. Elle doit être réalisée devant notaire, car il s’agit d’un acte authentique. Le donateur doit avoir la capacité juridique de disposer de ses biens et consentir librement à l’acte. Seuls les héritiers présomptifs (enfants ou, dans certains cas, petits-enfants) peuvent en bénéficier, sauf si les héritiers renoncent à leurs droits.
De plus, les biens transmis doivent faire partie du patrimoine actuel du donateur. Contrairement à un testament, la donation-partage ne peut pas porter sur des biens futurs. Enfin, la répartition doit respecter la réserve héréditaire, c’est-à-dire la part minimale qui revient obligatoirement aux héritiers réservataires.
Concrètement, la donation-partage repose sur deux actions : la donation, par laquelle les biens sont transférés, et le partage, qui détermine leur répartition entre les bénéficiaires. Une fois l’acte signé, chaque héritier devient pleinement propriétaire des biens qui lui sont attribués, sans qu’un nouveau partage ne soit nécessaire au moment de la succession.
Le grand avantage est que la valeur des biens est fixée à la date de la donation-partage. Ainsi, si un bien prend de la valeur après la transmission, il n’y aura pas de réajustement entre les héritiers lors du règlement de la succession.
La donation-partage bénéficie du régime fiscal des donations classiques. Chaque parent peut transmettre à chaque enfant jusqu’à 100 000 € tous les 15 ans sans payer de droits de donation. Au-delà, des droits progressifs s’appliquent, calculés selon le lien de parenté et la valeur des biens transmis.
Par ailleurs, si la donation porte sur un bien immobilier, les frais de notaire sont réduits puisqu’ils ne portent que sur la valeur du bien donné. La donation-partage permet donc d’optimiser la fiscalité successorale et d’anticiper les droits que les héritiers auraient dû payer au moment du décès.
L’intérêt principal d’une donation-partage est de préparer la transmission de son patrimoine en toute sérénité. Elle permet d’éviter les conflits familiaux en fixant la répartition des biens dès le vivant du donateur. Elle offre également un cadre fiscal avantageux, en profitant des abattements renouvelables tous les 15 ans.
Pour les familles propriétaires de biens dont la valeur pourrait fortement évoluer (immobilier, entreprise, titres financiers), la donation-partage constitue une véritable assurance contre les déséquilibres lors du règlement de la succession.
Malgré ses avantages, la donation-partage présente aussi quelques limites. Elle est définitive : une fois les biens transmis, le donateur ne peut pas revenir en arrière, sauf cas exceptionnels. De plus, elle nécessite l’intervention d’un notaire, ce qui engendre des frais incompressibles.
Enfin, elle peut parfois créer un sentiment d’injustice si la valeur des biens transmis évolue différemment entre les héritiers. Même si la valeur est figée au jour de la donation-partage, des écarts peuvent apparaître au fil du temps, ce qui peut susciter des tensions.
Les bénéficiaires deviennent propriétaires des biens, mais le donateur peut en conserver l’usufruit s’il en fait la demande.
La donation transmet un bien, tandis que la donation-partage répartit les biens entre les héritiers en fixant leur valeur au jour de l’acte.
La donation-partage transmet les biens du vivant du donateur, alors que l’héritage n’intervient qu’au décès.

Article écrit par Clementine
Simplifiez votre compta avec un expert-comptable à vos côtés
Se faire accompagner

Fermer son entreprise n’est jamais une décision facile. Que ce soit par choix ou par contrainte, une cessation d’activité soulève toujours de nombreuses questions : quelles démarches effectuer, quelles conséquences fiscales ou sociales prévoir, et comment clôturer proprement son entreprise ? Si vous êtes sur le point de mettre fin à votre activité, mieux vaut connaître les étapes à suivre pour éviter les erreurs administratives et financières.
6 min

Le rapprochement bancaire est une étape clé pour s’assurer que vos comptes reflètent réellement la situation de votre trésorerie. Vous arrive-t-il de vous demander si toutes vos opérations bancaires sont bien enregistrées en comptabilité ou si certaines erreurs se sont glissées dans vos écritures ? Cette vérification simple mais puissante vous permet de détecter les écarts, suivre vos paiements et garder un contrôle précis sur vos finances.
7 min

Le fonds de roulement est un indicateur qui permet d’évaluer la santé financière d'une entreprise. Il reflète la capacité de cette dernière à financer ses activités courantes grâce à ses ressources à long terme, sans recourir excessivement à l'endettement à court terme.
7 min